Présentation

En 2013, l’Union européenne (UE) a approuvé le financement, pendant une durée de trois ans environ et dans le cadre de son programme Tempus, un projet porté développé par un consortium de d’universités partenaires dont le chef de file est le coordinateur général est l’Université de La Rioja, Espagne et l’Université Mohamed Lamine Debaghine, Sétif 2 (Algérie) est la coordinatrice du projet pour le Maghreb. Le projet est intitulé « Approche basée sur les droits dans l’enseignement supérieur au Maghreb » (ABDEM) et il s’inscrit pleinement dans la portée philosophie du programme Tempus, qui « soutient la modernisation des systèmes d’enseignement supérieur des pays partenaires des Balkans occidentaux, de l’Europe orientale, de l’Asie centrale et de la Méditerranée. » (Source : site Internet de Tempus). Le numéro du projet est 544664-TEMPUS-1-2013-1-ES-TEMPUS-JPCR.

Le but d’ABDEM est «de soutenir et d’accompagner l’enseignement supérieur au Maghreb dans l’intégration de l’approche basée sur les droits de l’homme, en conformité avec les dispositions de la deuxième phase du Programme mondial pour l’éducation aux droits de l’homme des Nations Unies». L’ABDH dans l’enseignement supérieur vise à instaurer les principes fondamentaux sous-jacents aux droits de l’homme, telles que l’égalité et le respect, dans le tissu développement de leur propre système d’enseignement supérieur et de ses institutions, en particulier à travers leurs les procédures et les politiques afin d’encourager au et le respect pour chaque membre de la communauté universitaire, et veiller à ce que les élèves étudiants apprennent aussi ces principes de base. Par ailleurs, Ainsi c’est constaté ces notions sont défendus par le au Programme mondial des Nations Unies mentionné ci-dessus, qui considère l’éducation aux droits de l’homme dans l’enseignement supérieur comme un processus qui inclut «les droits de l’homme par l’éducation» pour veiller à ce que tous les composants et processus d’apprentissage, y compris les programmes d’étude, le matériel, les méthodes et la formation conduisent à l’apprentissage des droits de l’homme; et «les droits de l’homme dans l’éducation» pour assurer que les droits humains de toutes les parties prenantes sont respectés, et l’exercice de ces droits, dans le système d’enseignement supérieur est accompli .

Pour atteindre cet objectif, tous les membres du consortium affirment incontestablement la valeur des droits de l’homme pour permettre à chaque personne de vivre avec dignité et de développer leur plein potentiel. Ils comprennent que les droits de l’homme définissent le «droit minimum à être consacré à une personne vivant sa vie avec l’estime de soi et le respect qu’il mérite, et que l’enseignement supérieur joue un rôle essentiel en fournissant à transmettre aux gens les connaissances et les compétences nécessaires pour faire respecter ces droits. Pour cette raison, les institutions d’enseignement supérieur doivent être un modèle de défense des principes fondamentaux des droits de l’homme».

Le but principal de la phase 2 du Projet ABDEM est la rédaction d’un curriculum de formation à l’ABDH basée sur la planification et l’évaluation par compétences et APS, tout en l’adaptant au contexte et aux besoins de pays bénéficiaires.

Le consortium ABDEM est composé de douze universités: l’Université de La Rioja, leader du projet, ainsi que l’Université de Bergame, l’Université de Westminster, l’Université de Saragosse, l’Université d’Estrémadure, l’Université de La Corogne, l’Université Mohamed V Soussi, l’Université Hassan 2 Mohammedia-Casablanca, l’Université Mohamed Lamine Debaghine, Sétif 2 (Coordinateurs pour le Maghreb), l’École Nationale Supérieure de Sciences Politiques d’Alger, l’Institut National du Travail et des Études Sociales de l’Université de Carthage et l’Institut de Presse et de Sciences de l’Information de l’Université de la Manouba de Tunis.